Una curiosidad, el empleo de un lanzatorpedos para operaciones terrestres, durante la defensa de Port Arthur... Cerca del fuerte de Kikouan (al Nor-Este de Port Arthur, debajo de Chikouan), un lanzatorpedos allí instalado por el general Kondratenko lanzó sobre las olas de asalto japonesas, al menos un torpedo lleno de pólvora...
El alcance del improvisado sistema era de sólo 60 metros, siendo una especie de arma de último recurso para frenar al enemigo al pie mismo de las posiciones propias.
Imágenes de los ensayos.
Ilustración de una revista japonesa, mostrando un torpedo pasando sobre las cabezas de los asaltantes.
https://www.gutenberg.org/files/33840/3 ... 3840-h.htm
L'Illustration, No. 3235, 25 Février 1905. Comment les torpilles Whitehead des cuirassés et torpilleurs de la flotte de Port-Arthur ont été utilisées par le général Kondratenko pour la défense terrestre.
L'esprit ingénieux de Kondratenko ne cessa, pendant ces longs mois de lutte, de faire des trouvailles étonnantes. La flotte ne pouvant se décider à sortir, il avait réclamé ses canons, ses torpilles, ses munitions de guerre, tout ce qui pouvait être utilisé sur terre. Il n'avait pas seulement construit tous les forts qui n'existaient que sur le papier à la date du 8 février; il les avait armés, semant leurs approches de chausse-trapes, de fougasses, où les torpilles, où les mines flottantes, devenues mines terrestres, détruisaient, en quelques secondes, les plus beaux régiments de Nogi.
En novembre, alors qu'on commençait à manquer d'obus, il imagina même de lancer du haut des forts des torpilles Whitehead, à l'aide des tubes mêmes des torpilleurs installés sur des affûts de fortune et transformés ainsi en des sortes de mortiers.
La torpille, munie à sa base d'un bloc de bois faisant l'office de culot et s'adaptant à peu près exactement à l'âme du tube, n'a jamais dû être un projectile bien perfectionné. Sa trajectoire peu tendue, sa faible vitesse initiale, sa petite portée (environ 60 mètres), ne le rendaient dangereux que pour des assaillants parvenus en masses serrées au pied même des retranchements. Mais, quand cet engin arrivait sans encombre et éclatait au milieu d'une colonne japonaise, il la réduisait, paraît-il, littéralement en bouillie.
Les photographies ci-dessus ont été prises pendant des expériences préparatoires, et c'est précisément la vitesse modérée de la torpille qui a permis à l'objectif de la saisir ainsi au passage. Nous reproduisons en même temps un autre document, que nous envoyait récemment M. Balet, notre correspondant au Japon, et qui prouve bien que Kondratenko ne s'en tint pas à des essais. C'est un dessin, publié par une revue illustrée de Tokio, et qui représente une torpille Whitehead traversant les rangs japonais pendant un assaut.